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Le Petit Vaudais

Le retour du psychodrame municipal (2).

25 Juin 2018 , Rédigé par Le Petit Vaudais

Débat sur la sécurité, changement d'adjoint(e) n'auront été que l'introduction du CM, qui se poursuit longuement avec encore quelques dossiers chauds.
 
Ça commence fort avec un débat sur le PLU-H, celui qui justifiait donc la "déchéance" de Marie-Emmanuelle Syre. C'est aussi pourquoi le conseil est un mercredi et pas un jeudi: la ville doit donner son avis pour l'enquête publique avant le jeudi 7 juin midi. Sur le fond, rien de nouveau, on est toujours sur le même texte de la métropole et donc l'enjeu pour la ville est de peser sur le texte définitif. Donc rien de nouveau sur le fond. C'est le débat qui ensuite met le feu aux poudres... au sein de la majorité. Car les groupes de droite et d'extrême-gauche n'ont que des questions ponctuelles. Ça s'échauffe lorsque Stéphane Bertin (APVV) prend la parole. En novembre quand il était intervenu sur la 1ère consultation de la ville, il estimait que cela allait dans le bon sens mais restait insuffisant: aujourd'hui le ton est monté: densités, stationnements, espaces vertes, tout est catastrophique; de manière difficile à comprendre il semble même remettre en cause les projet d'EHPAD et de commerce sur le Village. Sans jamais dire le mot, il traite le rapporteur Stéphane Gomez (PS) d'incompétence. Sur le même ton, comme en novembre en multipliant les exemples précis, il démonte argument par argument la démonstration de M. Bertin. Sans jamais dire le mot, il le traite de menteur (Christine Bertin, APVV, n'aura pas la même retenue que les 2 Stéphane: sur facebook elle dira carrément que Stéphane Gomez ment! Et ils sont normalement dans la même majorité...). Bref, la sérénité continue à régner dans la majorité, au grand plaisir de Philippe Zittoune qui passera son temps à interpeller le groupe APVV pour leur demander s'il reste ou non dans la majorité ou pas, question de cohérence d'après lui!
 
Au passage au vote, c'est donc un résultat ubuesque: les groupes d'opposition d'extrême gauche votent pour, le groupe d'opposition de droite vote pour, les groupes de la majorité PS et PRG votent pour et les votent contre viennent d'un autre groupe de la majorité: 3 APVV votent contre! 3 et pas 4, car Mathieu Fischer lui vote pour! Et pour comble de l'humiliation publique, Stéphane Bertin lui cède la parole pour une longue autocritique comme on n'en avait pas eu depuis les procès de Moscou: le dernier adjoint APVV explique donc constaté les progrès du texte qui lui permettent maintenant de voter pour (il s'était abstenu en novembre) pour continuer à permettre son amélioration. Ce vote renforce donc Hélène Geoffroy qui paraît s'assurer la fidélité de l'adjoint APVV. Ce qui surprend c'est la démarche: pourquoi afficher ainsi sa division plutôt qu'un vote distrait pour de M. Fischer pendant que les autres votent contre?
 
Arrivé à ce moment de la séance, qui dure, qui dure, qui dure, nos conseillers doivent être fatigués, et la suite sera plus rapide, avec plus que 2 dossiers qui occasionnent des débats rapides.
 
Le 1er est celui des nouvelles activités périscolaires et surtout de leurs coûts. Droite, extrême-gauche et APVV sont unis pour faire le procès de leurs coûts nouveaux. Philippe Zittoun réclame de nouveau la gratuité et comme la droite dénonce un référendum en janvier sous contrainte de cette question financière; Sacha Forca (CPNT) disant que comme pour les policiers municipaux il faut faire des choix mais oubliant de préciser lesquels! On est surpris par la non-réponse de la majorité: Myriam Mostefaoui (PRG) dit à quel point les nouvelles activités seront bonnes pour les enfants et Antoinette Atto (PS) nous refait la pédagogie de la réforme. C'est donc la maire qui doit redonner le cadre: dans le référendum de janvier, la majorité n'a pas caché justement que le retour à 4 jours de cours ferait perdre des financements d'État et donc qu'il faudrait compenser pour maintenir des activités périscolaires (facultatives). Elle estime donc que c'est elle qui a tenu une posture responsable en ne cachant rien des conséquences. Elle reconnaît que la nouvelle tarification est encore théorique et qu'il faudra l'adapter après la rentrée à la réalité des chiffres: s'il y a peu d'enfants, la gratuité est possible, s'il y en a plus il faudra continuer à payer.
 
Le dernier débat, sans surprise, c'est sur la rénovation de la piscine Jean Gelet: la ville va mettre 4,7M d'euros pour le faire (1/3 ville, 1/3 région, 1/3 état). Forcément, l'ex adjoint au sport saute sur l'occasion: Philippe Zittoun (VC) rappele son projet de piscine et estime que beaucoup d'argent a été gâché: 2M€ pour arrêter son projet de piscine (1,4M€ selon la maire et de fait la délibération votée en 2015), 4,7M€ pour une réhabilitation insuffisante, tout ça pour ne pas avoir de piscine flambant neuve! On est plus surpris de l'intervention de Sacha Forca (CNPT) qui votera pour après avoir dénoncé l'argent perdu, alors qu'il avait lui même applaudi à la fin du précédent projet, estimant déjà que c'était de l'argent perdu mais accusant alors l'ancienne majorité d'extrême gauche. C'est un peu contradictoire. Sans surprise, c'est Stéphane Gomez (PS) qui amène la réponse, et visiblement il se fait plaisir, multipliant toutes ses blagounettes et citations dont il sait qu'elles énervent l'opposition en général, Philippe Zittoun en particulier. Il reprend toutes les délibérations sous l'ancienne majorité pour mettre en évidence le dérapage financier et calendaire de l'ancien projet. Du coup, Philippe Zittoune de manière assez surprenante décide de ne pas répondre, reprenant seulement un point de détail!
 
Cette délibération, le reste du conseil déroule sans accrochage.
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